BAL D’AFRIQUE BYREDO : MON PARFUM PRINTANIER

Voici un mois que le printemps est là et même si la météo fait des siennes avec des journées bien ensoleillées et d’autres plus pluvieuses, il est temps de switcher de parfum pour une senteur un peu plus printanière.

Bal d’Afrique de la maison Byredo est un parfum sur lequel j’ai louché pendant très longtemps (plusieurs années) et que je me suis enfin décidée à m’offrir le printemps dernier. Celles qui me connaissent personnellement savent que j’achète très rarement sur un coup de tête. La majorité de mes achats sont réfléchis et encore plus lorsqu’il s’agit d’un produit aussi onéreux.

J’ai acheté ce parfum il y a tout juste un an et je l’ai pourtant assez peu porté car je l’ai tellement désiré que j’ai voulu l’économiser et le porter avec parcimonie. Je l’ai ensuite mis de côté tout l’été dernier au profit d’une senteur plus fruitée et également tout l’automne/hiver au profit de senteurs plus vanillées et boisées.

Byredo est une maison de luxe fondée à Stockholm en 2006 par Ben Gorham.

Né d’une mère indienne et d’un père canadien, Ben Gorham fait figure d’ovni dans l’industrie cosmétique, car bien que diplômé de l’école des beaux-arts de Stockholm, il n’a aucune formation en parfumerie. Sa rencontre avec des professionnels du secteur renforce son intérêt pour la création de parfums.

Son but : retranscrire des souvenirs et des émotions à travers ses parfums en utilisant des matières de haute qualité.

Contrairement à beaucoup de personnes, j’ai connu Byredo par le biais de leurs bougies et non de leurs parfums. J’avais craqué il y a plusieurs années pour la bougie Bibliothèque qui est désormais déclinée en parfum. Je ne me suis attardée que bien plus tard sur leurs créations parfumées, que j’ai eu l’occasion de sentir entièrement.

Comme dans la plupart des parfumeries de niches, Byredo propose des jus unisexe qui peuvent plaire autant à la gente féminine que masculine.

Bal d’Afrique fait partie des best-sellers de la marque et est l’un des premiers parfums de Byredo. Ben Gorham décrit cette création parfumée, inspirée par son père qui a vécu en Afrique une dizaine d’années, comme une déclaration d’amour au continent africain et fait partie des compositions florales de la marque.

Il s’agit d’une senteur que je trouve bien identifiable dont voici les notes :

  • Notes de tête: Rose d’Inde, Bergamote, Buchu
  • Notes de cœur: Cyclamen, Violet
  • Notes de fond: Bois de cèdre marocain, Vétiver

Autant vous dire que sur le papier, je ne me serais jamais arrêtée sur cette senteur !

Tout d’abord, de la rose en note de tête (la note censée donner la première impression) alors que je ne suis pas spécialement adepte des senteurs de rose. Ensuite, le buchu (une plante médicinale africaine) dont je ne connais absolument pas l’odeur mais qui serait à priori plutôt utilisé dans la parfumerie masculine. D’après mes recherches, le buchu tient à la fois du romarin et de la menthe poivrée, j’imagine donc qu’il s’agit d’un arbuste assez odorant.

Je suis au final, bien contente de ne pas m’être arrêtée à la simple description des notes, et d’être partie le sentir en boutique, car au premier spray, ça a été le coup de cœur olfactif 😍

Je suis loin d’être une experte en description de senteurs, mais Bal d’Afrique est unique à mon nez. Une odeur sophistiquée rappelant le chic parisien mêlée à l’exotisme floral et boisé africain. C’est exactement ce que j’y sens !

Un mélange divinement réussi de notes florales telles que la rose, le néroli et la violette puis le bois de cèdre vient corser et donner plus de profondeur à cet assemblage. Le vétiver quant à lui est utilisé je pense surtout en tant que fixateur d’odeur (c’est souvent le cas lorsqu’il est en note de fond).

Même si Bal d’Afrique arrive à se différencier, il s’agit d’après moi, d’un parfum qui peut plaire à un grand nombre de personnes. C’est à la fois plaisant et rassurant mais c’est ce qui peut aussi être sa faiblesse car certains amateurs de parfums étant à la recherche de fragrances originales pourraient le trouver trop “passe-partout”.

La tenue est plutôt satisfaisante mais je ne dirais pas qu’il s’agit du parfum qui tienne le mieux sur moi. J’avoue ne plus le sentir en fin de journée sauf légèrement sur mes vêtements.

Quoi qu’il en soit, je vous invite à aller le sentir en boutique si vous en avez l’occasion afin de vous faire votre propre idée car ne l’oublions pas, un parfum, une odeur, reste très subjectif et dépend de chacun.

Côté design, je suis sans aucune surprise, séduite par ce flacon aux courbes arrondies. Son allure minimaliste et son look reconnaissable parmi tant d’autre lui donne une élégance folle. J’aime également beaucoup l’idée du capuchon aimanté et le souci du détail tel que la lettre B figurant sur le spray. J’imagine que l’attrait de Ben Gorham pour l’esthétisme et son cursus aux beaux-arts y sont pour beaucoup.

L’entrée du printemps m’a donné envie de le ressortir, et depuis un mois je me surprends à m’en vaporiser tous les jours avec générosité comme pour me dire “Landa, fais toi plaisir avec cette senteur et profites-en à fond !

J’ai l’impression de retrouver dans Bal d’Afrique une partie de ma dualité représentée sous forme olfactive. Ma culture et mes habitudes européennes et mon attirance pour mon continent d’origine et ce qu’il évoque en moi. C’est sûrement pour cette raison que j’en suis tombée amoureuse dès le départ.

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2 Commentaires

  1. Stef
    26 avril 2022 / 22 h 41 min

    Magnifique revue et découverte ! Tu nous fais voyager, découvrir cette maison et Ben Gorham
    J’espère avoir l’occasion de sentir ce parfum un jour, il fait tellement envie !
    Merci beaucoup, superbe article et photos comme toujours, bravo !

    • Landa Green Beautysta
      9 mai 2022 / 18 h 33 min

      Hello ma belle,
      Merci pour ton retour 🙂 N’hésite pas à aller le sentir si tu passes à côté d’un stand, il vaut vraiment le détour !
      Bisous !

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